Citation
de la semaine :
Les prédestinés de la gourmandise sont en général d'une stature moyenne ; ils ont le visage rond ou carré, les yeux brillants, le front petit, le nez court, les lèvres charnues et le menton arrondi.
(Anthelme Brillat-Savarin, "Physiologie du goût", 1826)
Personnellement, je mets 1kg de sucre par kg de coings nettoyés et j'obtiens environ 1,750kg de confiture.
Pour répondre à l'observation de MichelB sur la prise de la confiture, la pectine est particulièrement concentrée dans la peau et les coeurs, ce qui explique le problème si on les enlève. Il l'a bien compris et a trouvé la solution. Je lui en propose une encore plus simple: mettre la peau et les coeurs dans une petite casserole avec un verre d'eau, couvrir, porter à ébullition et laisser cuire à feu doux une vingtaine de minutes. Ajouter le jus de cuisson passé au chinois, aux fruits et au sucre. Récupérer la pectine à la manière de Michel ou à la mienne, peu importe, permet de réduire l'apport de jus de citron (je mets 1/2 citron par kg de chair de coings) et pour moi c'est bien parce que je préfèla saveur du coing sans l'acidité d'un excès de citron.
Salut à tous,
Leon
l 18/10/2010 à 09h58
La pectine est importante, mais les coings n'en manquent pas. Pourtant malgré toute cette pectine, en se contentant de mettre des coings et du sucre, il arrive que la prise ne se fasse pas. Pourquoi ? C'est que les coings manquent d'acidité.
Cette acidité est elle aussi indispensable pour une bonne prise, c'est elle qui permet la transformation de la pectine.
C'est pourquoi le jus de citron est si important.
Dans cette recette le jus de citron est dilué et utilisé avec parcimonie pour garder tout le bon goût du coing. Il donne un petit coup de peps, mais pas d'acidité au goût, ça reste une confiture :-)